Je cherche à contribuer

Contribuer à la transition bas carbone

une démarche continue

Pourquoi contribuer ?

La contribution carbone consiste à financer, via l’achat de crédits carbone, un projet dont la mise en œuvre permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Chaque tonne de CO2 évitée sur ce projet correspond à un crédit carbone.

Le financement de projets ayant un impact positif pour le climat n’annule pas le bilan carbone d’une
entreprise ; il permet cependant de contribuer à la transition écologique.

10 principes pour une stratégie climat

  • 10 principes pour une stratégie climat d’entreprise ambitieuse – un travail collectif porté par la Net Zero Initiative
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Comment contribuer ?

Pour acheter des crédits carbone, vous pouvez vous rapprocher directement de certains de ces labels ou passer par des opérateurs de la contribution carbone qui peuvent également vous accompagner dans le choix et l’achat de crédits carbone.

Pour bien choisir les crédits que vous souhaitez financer, il faut prendre connaissance des différents types de projets que vous pouvez soutenir. Le choix du projet soutenu (zone géographique, secteur d’activité) ainsi que les exigences sur sa certification dépendent de la démarche et des objectifs que l’entreprise se fixe. Selon vos objectifs, une démarche de mécénat peut donc également être pertinente et avoir des avantages.

3 idées reçues sur la compensation carbone

  • Cette vidéo explique les intérêts et pièges de la finance carbone pour aller au-delà des idées reçues.
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Qu’est ce que la contribution?

La  contribution carbone consiste, pour un financeur (entreprises, collectivités, particuliers…), à soutenir un projet de réduction ou de séquestration d’émissions de GES dont il n’est pas directement responsable.

Les impacts de ces projets sont mesurés et aboutissent à la création de crédits carbone, représentant chacun une tonne équivalent CO2 réduite ou séquestrée. Ces crédits deviennent la propriété du financeur et peuvent être mis en avant dans le cadre de sa stratégie climatique ou de certaines de ses obligations réglementaires.

Les opérateurs

Les opérateurs permettent de faire le lien entre les projets et les financeurs. Ils facilitent la rencontre entre l’offre et la demande, et en outre proposent des services variés, pouvant aller de l’aide au diagnostic ou au montage de projet pour les porteurs, à des actions de sensibilisation pour les employés d’une entreprise.

Vous avez besoin des services d’un opérateur ?
Découvrez notre annuaire des opérateurs de la compensation carbone en cliquant ici. 

Le mécanisme

Quel que soit le type d’acteur engagé dans une démarche de contribution climatique, le premier prérequis est évidemment d’être totalement transparent sur l’ensemble de sa stratégie de décarbonation : ex. périmètre des émissions prises en compte dans son bilan, ou scope – ainsi que mesures de réduction envisagées ou mises en œuvre. En matière de communication, il convient d’être très vigilant avec l’utilisation du concept de neutralité carbone, généralement impropre au niveau d’une organisation.
Ainsi, de plus en plus d’acteurs défendent un changement de sémantique et l’utilisation de contribution carbone de préférence à compensation – qui peut sous-entendre qu’il est possible d’annuler son impact via l’achat de crédits carbone : la terminologie « co

Les critères

1- Additionnalité 
Il s’agit de prouver d’une part que les émissions évitées ou séquestrées n’auraient pas pu se faire sans le projet (scénario de référence) ; et d’autre part que le projet ne pourrait voir le jour sans l’apport financier permis par la finance carbone.


2- Permanence 
Afin d’avoir un réel impact dans la lutte contre les dérèglements climatiques, l’impact des projets doit être irréversible. Dans le cas des émissions séquestrées par exemple, l’enjeu est de s’assurer que le carbone stocké par le dispositif de séquestration (arbre, sol, technologie, etc.) ne sera pas à nouveau libéré dans l’atmosphère après quelques semaines, mois ou années.

3- Mesurabilité et Unicité 
Les actions mises en œuvre doivent suivre des méthodologies précises permettant de mesurer le plus rigoureusement possible leur impact carbone et s’assurer que chaque crédit carbone alloué corresponde bien à une réalité physique.Chaque crédit carbone doit venir certifier exactement une tonne équivalente CO2 et éviter qu’un même projet ne puisse faire valoriser plusieurs fois un même impact carbone et bénéficier de multiples revenus, ou être utilisé par différents financeurs.

4- Transparence et Vérifiabilité 
Chaque projet souhaitant faire certifier des crédits carbone est ainsi soumis à un travail complet de vérification avec l’intervention d’acteurs extérieurs (audits sur le terrain) et s’inscrit dans un processus transparent de suivi des crédits (registres publics).

Qu’est-ce que l’additionnalité ?

  • L’additionnalité est le premier critère qu’un projet doit remplir pour accéder à la finance carbone. Mais qu’est-ce que cela signifie ?
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Les critères d’éligibilité à la finance carbone

  • Les différents labels de la compensation carbone ont des exigences communes pour certifier un projet
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En savoir plus sur le reste

de la démarche

1 En tant qu’entreprise

2 En tant que particulier

3 En tant que collectivité

Pour une entreprise, une bonne démarche de compensation carbone passe par certaines étapes essentielles. L’objectif ? Contribuer à la transition vers une société bas carbone tout en impliquant toutes ses parties prenantes.

Réaliser un bilan carbone

Pour que les actions de réduction de votre empreinte carbone soient les plus ciblées possibles, il est utile d’estimer poste par poste la quantité de gaz à effet de serre que votre organisation émet chaque année.

Cela passe par la réalisation d’un bilan d’émissions de gaz à effet de serre. Celui-ci peut être obligatoire pour certaines grandes entreprises, ou volontaire.
Qu’une entreprise soit soumise à cette obligation ou non, l’ADEME met à disposition gratuitement sur son site Bilans GES un grand nombre de ressources (guides méthodologiques, facteurs d’émissions, exemples de bilan de gaz à effet de serre). L’Association Bilan Carbone (à l’origine de la méthode éponyme) propose également des formations et des licences pour armer les entreprises et les collectivités dans la mesure de leur empreinte carbone. L’APCC offre également du contenu aider à la réalisation d’un bilan carbone.

Définir une stratégie climat

Maintenant que vous connaissez la quantité et l’origine des gaz à effet de serre qu’émet votre entreprise ou association, le moment est venu de mettre en place un plan d’action pour réduire ces émissions. Cette photographie de vos émissions carbone va définir des actions : celles-ci doivent être pensées selon les spécificités liées à votre entreprise et priorisées selon leur impact carbone et leur facilité de mise en œuvre (économique, technique, acceptabilité).

A terme, toutes les émissions de GES qui peuvent être évitées devront l’être, il est donc nécessaire de se projeter dans le temps pour engager une transition efficace de ses pratiques.
Pour vous aider dans cette démarche, vous pouvez vous appuyer sur des méthodologies permettant de construire une stratégie alignée avec les recommandations scientifiques (méthode Assessing low Carbon Transition de l’ADEME, initiative Science Based Targets, etc.).

De nombreux bureaux d’études ou cabinets de conseil, dont certains sont également des opérateurs de la contribution carbone, peuvent vous aider à réaliser votre bilan et définir des objectifs puis une stratégie de réduction de votre empreinte carbone.

Communiquer sur sa démarche

Après l’achat de crédits carbone ou le financement d’un projet, une organisation peut choisir de communiquer sur sa démarche. Si ce partage peut avoir des retombées d’image positives (en interne ou en externe), une mauvaise communication peut produire l’effet inverse et attirer de nombreuses critiques.
Votre communication devra donc venir en premier lieu valoriser vos actions de réduction réelles, opérées à la source de l’impact de votre organisation sur le climat. Il est important de faire preuve de transparence sur ses efforts et de ne pas faire de raccourcis trompeurs.
Au-delà de l’impact carbone, le message sur l’initiative de contribution pourra être axé sur les autres bénéfices du projet soutenu, qu’il s’agisse d’un programme de solidarité internationale ou un projet local. La nature des activités pourra être précisée pour visibiliser les bénéfices concrets, sociaux ou environnementaux, attendus de la démarche.
Enfin, la contribution carbone est aussi l’occasion d’impliquer vos salarié.e.s dans une démarche partagée, en organisant par exemple des ateliers d’information et de sensibilisation aux défis du changement climatique.

Vous souhaitez devenir acteur ou actrice du changement ? La contribution carbone est un moyen d’agir pour lutter contre les dérèglements climatiques à l’échelle individuelle. Cependant, cela demande de faire les choses dans l’ordre !

Calculer son empreinte carbone

Comme pour une organisation, estimer son empreinte carbone personnelle permet de mieux comprendre d’où vient son impact et d’agir pour le réduire.

Afin de rendre la démarche plus abordable pour chacun(e), des calculateurs en ligne existent, tels que Nos Gestes Climat développé par Ecolab et soutenu par l’ADEME. Ce calculateur aide chaque personne à estimer l’impact de ses déplacements, de son alimentation et autres consommations.

Pour estimer son empreinte carbone, d’autres outils existent tels que MicMac développé par l’association Avenir Climatique ou encore le calculateur de GoodPlanet. Le cabinet de conseil Carbone 4 a également lancé le projet MyCO2 qui permet à des particuliers de participer à des conférences de sensibilisation durant lesquelles les participant(e)s réalisent un bilan carbone et échangent ensemble sur des engagement à prendre pour les réduire.

Réduire son empreinte carbone

Il s’agit bien, une fois son empreinte carbone calculée, de la réduire au maximum.

La plupart des calculateurs mettent en avant des actions à mettre en œuvre pour réduire son impact après le calcul. L’ADEME propose également des publications regroupant des écogestes par thématique pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre sur son site agir pour la transition.

En moyenne aujourd’hui en France, l’empreinte carbone d’une personne en France est de 11 tonnes par an. Respecter les engagements pris lors de l’Accord de Paris impliquent d’atteindre le seuil de 2 tonnes par personne et par an. Il s’agit donc d’un effort considérable pour lequel chacun(e) doit se mobiliser.

A terme, toutes les émissions de GES qui peuvent être évitées devront l’être. Certaines émissions ne sont évidemment pas du ressort de l’action individuelle et impliquent des actions collectives et politiques ou des améliorations technologiques. Pour les personnes voulant approfondir le sujet, la publication « Faire sa part » de Carbone 4 met en avant ces différents leviers.

En parler autour de soi !

Pour aller plus loin, vous pouvez partager cette expérience avec vos proches. C’est un excellent moyen d’aborder le sujet de notre impact sur le climat. Il se pourrait qu’ils suivent vos pas et décident eux aussi d’agir pour les populations les plus vulnérables face aux changements climatiques.

Si vous cherchez des outils de sensibilisation pour approfondir vos connaissances sur le climat et en faire profiter d’autres personnes. Vous pouvez lire les études vulgarisées de Citoyens pour le Climat ou vous prêter au jeu éducatif de la Fresque pour le Climat.

Enfin n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’information, nous nous ferons un plaisir de vous répondre !

 

Les collectivités permettent d’initier des projets bas carbone et de fédérer tous les acteurs d’un territoire. Elles peuvent à la fois être à l’origine ou à la conclusion d’une démarche de finance carbone.

Inventaire des émissions de gaz à effet de serre

Les EPCI de plus de 20 000 habitants sont tenues de réaliser un Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) comme décrété par la loi transition énergétique pour une croissance verte (LTECV) de 2015. Ces plans climats doivent être compatibles avec la Stratégie Nationale Bas Carbone au niveau national et commencent par la mesures des émissions territoriales de la collectivité.

Pour les collectivités, l’ADEME propose une plateforme de ressources Territoires et Climat. De son côté, le label Cit’ergie vient récompenser les démarches ambitieuses de la part des collectivités. L’APCC offre également du contenu pour aider à traiter les enjeux climatiques dans les collectivités.

Des bureaux d’études peuvent accompagner les collectivités dans la construction de leur transition bas carbone.

Stratégie de transition bas carbone

Maintenant que vous connaissez la quantité et l’origine des gaz à effet de serre émis sur le territoire, le moment est venu de mettre en place un plan d’actions pour réduire ces émissions.

Les actions mises en place doivent être pensées selon les spécificités de votre territoire et co-construites avec les citoyen(ne)s.

Il est important de prioriser les actions possibles selon leur impact carbone et leur facilité de mise en œuvre (économique, technique, acceptabilité). Cette phase de réflexion est l’occasion d’inclure tous types d’acteurs et de rendre possible des démarches collectives.

A terme, toutes les émissions de GES qui peuvent être évitées devront l’être, il est donc nécessaire de se projeter dans le temps pour engager une transition efficace de ses pratiques.

De nombreux bureaux d’études ou cabinets de conseils peuvent vous aider à définir des objectifs puis une stratégie de réduction des émissions du territoire. L’ADEME a également développé un observatoire pour trouver des exemples de PCAET et d’actions mises en place par d’autres collectivités.

Contribuer à la transition bas carbone

Une collectivité peut décider de financer des projets localement ou dans d’autres territoires français ou internationaux et d’intégrer ceci à sa stratégie carbone, en complément de ses efforts de réductions d’émissions : celles-ci peuvent comprendre des émissions de fonctionnement (déplacements agents, consommation énergétique des bâtiments publics), pour l’organisation d’un événement ou tout autre poste jugé pertinent.

Pour bien choisir les crédits à financer, il faut prendre connaissance des différents types de projets qu’il est possible de soutenir. Le choix du projet soutenu (zone géographique, secteur d’activité) ainsi que les exigences sur sa certification dépendent de l’ensemble de la stratégie et des objectifs et priorités politiques de la collectivité.

Les opérateurs de la finance carbone peuvent accompagner les collectivités dans ces choix.

Initier une dynamique territoriale

La contribution carbone est aussi l’occasion d’impliquer les différents acteurs du territoire autour de la question du carbone. Le soutien de projets locaux, qui peuvent être valorisés par le Label bas-carbone, peut permettre de créer des dynamiques internes au territoire et de mettre en relation financeurs engagés et porteurs de projets.

Le rôle d’une collectivité peut éventuellement aller plus loin dans la finance carbone, en créant un espace de rencontre entre les porteurs de projets bas carbone et les financeurs sur le territoire.

Certaines collectivités initient des structures telles que des coopératives carbone (c’est le cas de La Rochelle), afin d’intensifier les dynamiques de contribution, de développer une culture bas carbone au sein du territoire et ainsi d’accélérer la mise en œuvre du PCAET.

Attention au risque de greenwashing !

La démarche de contribution (autrement appelée compensation volontaire) est parfois (à juste titre) décriée et associée au phénomène de greenwashing : attitutde d’une organisation qui se masque des efforts insuffisants de décarbonation de son activité par le recours, parfois massif et pas toujours qualitatif, à la finance carbone.
Or, une stratégie soutenable passe forcément par des actions significatives de réduction de ses propres émissions. Il est donc essentiel qu’une organisation qui souhaite communiquer sur son action de contribution puisse également présenter ses propres efforts de réduction de gaz à effets de serre. De cette manière, une entreprise assurera une réelle cohérence dans ses propos et en retirera le maximum de bénéfices, notamment en termes d’image de marque.

« zéro impact carbone », « action neutre en carbone », «1 arbre planté = un produit compensé » sont des formulations simplistes à proscrire !

Allant de la formulation vague à des informations peu transparentes ou erronées, ce type de messages dédouane l’organisation de ses responsabilités en diffusant l’idée que ses produits, services ou autres activités n’ont aucun impact in fine.

Pour aller plus loin, voir le guide anti-greenwashing de l’ADEME.

10 principes pour une stratégie climat

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3 idées reçues sur la compensation carbone

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Qu’est-ce que l’additionnalité ?

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